Le maraîcher Jean-Michel Obrecht apprécie cette soupe d’inspiration asiatique, très aimée aux Etats-Unis. Ce maraîcher cultive d’ailleurs la patate douce, ce légume au goût sucré, en sa ferme de Handschuheim.
Ce tubercule n’est pas de la famille des solenacées dont fait partie la pomme de terre mais il appartient à la famille du liseron. La patate douce, cultivée dans les régions tropicales, s’épanouit aussi en terre d’Alsace. Il ne faut pas que le gel la touche, précise Jean-Michel. Je veille à la planter lorsque le risque du froid printanier est passé. Une fois récoltée, j’entrepose les patates douces dans une pièce tempérée pendant une semaine, ce qui épaissira leur peau et permettra une conservation plus longue.
Sa chair orangée met de la couleur dans tous les plats. Sa peau est de couleur rouge. Délicatement sucrée, elle se cuisine en soupe, purée mais aussi en dessert. Peu calorique, la patate douce, nommée Siessgrumbeer ou Siessardapfel en alsacien, contient une quantité élevée d’antioxydants, de vitamine A et de minéraux.
Retenez que vous pouvez aussi remplacer la patate douce par de la courge Butternut.
pour 4 personnes
- 600 g de patates douces
- 1 litre de bouillon de poule
- 1 boîte (30 cl) de crème (ou lait) de noix de coco
- 2 cuillerées à café de racine de gingembre frais râpé
- 2 cuillerées à soupe de curry
- 1 cuillerée à café d’huile végétale
- 1 cuillerée à café de sel
Épluchez les patates douces et coupez-les en dés.
Mettez-les dans un bouillon, salez et faites bouillir doucement pendant 10 à 15 minutes jusqu’à ce qu’elles soient cuites. Epluchez le gingembre et râpez-le. Faites-le revenir dans l’huile. Moulinez les patates douces jusqu’à obtenir une purée fine.
Ajoutez le gingembre avec la crème de coco et le curry en poudre. Rectifiez l’assaisonnement. Servez chaud.
Bon à savoir
La quantité de curry et celle du bouillon sont à doser en fonction de vos envies, pour obtenir une soupe bien ou peu épicée, épaisse ou non.
Cette recette est extraite du livre « Savez-vous goûter les tubercules ?», écrit sous la direction de Danièle Mischlich, paru aux Presses de l’Ecole des Hautes Études en Santé publique.