En arrivant à la place Kléber ce mardi 29 janvier 2019, j’ai vu à 9 heures du matin une animation toute particulière avec une dizaine d’hommes casqués s’activant et des tronçonneuses qui vrombissaient.
L’essentiel du sapin de Noël était déjà au sol. Sur sa hauteur de trente mètres, il restait ces cinq mètres environ qui allaient à leur tour être réduits en rondins.
Avant qu’interviennent les tronçonneuses, il a fallu durant deux jours ôter les décorations du géant de 90 ans, les guirlandes de lumières et aussi ôter, une à une, les branches ajoutées pour remplacer celles cassées lors de la coupe de l’arbre et de son transport.
Le géant de 90 ans n’est plus.
Je l’ai photographié dans ses beaux atours le 10 décembre.
C’était la veille des attentats.
Après les attentats, il a endossé avec les Alsaciens un voile de résilience, invisible, qui ajoutait à sa noblesse et qui rendait ses lumières plus lumineuses comme si le géant de bois, d’aiguilles et de résine voulait que nous puisions de l’espérance en sa brillance, en son scintillant.
Fer Hoffnung im Glitzer vom Riese schöepfe.