Phlox : quel drôle de nom, qui commence par un ph (qui se prononce comme un f), qui se poursuit par une 3e consonne, puis enfin lui arrive une seul voyelle et un x pour clore le tout .
Cinq lettres pour désigner une fleur que j’adore, qui propose une vaste palette de couleurs, qui est parfumée, qui fleurit abondamment et longuement et qui, de plus , est vivace, c’est-à-dire qu’elle s’étiole en automne, disparait en hiver, pour revenir au printemps suivant.
Il n’est pas compliqué pour un sou, l’adorable phlox que je trouvais dans le jardin de fleurs de Maman. Elle avait une variété que j’ai adorée et j’ai tout fait pour la sauvegarder : rose dragée, ce qui est courant, mais mais mais : avec un point brun au centre.
Je me souviens qu’un jour j’ai dû faire intervenir un couvreur pour une réparation de la toiture et je lui ai envoyé un message qui disait ceci : « Veillez surtout à ne pas abîmer le phlox ». Il me répondit : « Bon sang, mais qu’est qu’un phlox ? ».
Le voici le voilà, l’adorable et odorant phlox, le voici en grand nombre, car cet été pluvieux l’a fait grandir plus que de coutume. Il devint si haut qu’il me fit une petite mer de fleurs parfumées, que les abeilles visitent avec zèle jusqu’à la tombée du soleil.
Peut-être êtes-vous aussi amateurs de ces fleurs… Nous pourrions alors créer un fan-club du phlox.
Je laisse mes phlox en place durant l’automne et l’hiver. Si le givre devait venir, ces volumes créent de beaux reliefs. Au printemps j’ôterais leurs tiges aux feuilles et fleurs totalement desséchées. Cela se fait vite et aisément en des craquements joyeux. Et j’attendrais que leurs pieds fassent naître la nouvelle production.
Les photos vous montreront que mes adorés se marient aisément avec le séneçon cinéraires, avec les roses, avec les montbrétias.
Je n’ai pas encore détecté un seul inconvénient au phlox. Je peux donc le ranger dans la catégorie du « parfait » même si ce modestie n’en demande pas tant.