Le lilas me fait fondre.
Il n’a pas besoin d’argumentaire pour me séduire : sa fleur et son parfum suffisent pour me rallier à sa cause.
Je l’aime, quelle que soit sa couleur : blanche, mauve clair ou violet foncé.
J’aime aussi le lilas pour la jolie façon qu’avait Maman de le désigner : « Angeleliewele« , ce qui signifie « le petit préféré des anges ».
Il existe d’autres façons de nommer le lilas en alsacien :
– « Zerrinke », comme disait la grand-mère d’une amie (et ce mot est à rapprocher du mot français « seringat »)
– Certains le nomme « Pfingschstnajele » (les petits clous de la Pentecôte), mais ce mot désigne souvent les giroflées.
–« Sidelbàscht », comme on le nomme souvent dans le Haut-Rhin
– « Flieder », disent les Allemands.
En publiant sur ma page Facebook un texte sur le lilas, j’ai appris par Marianne Sand que l’on désignait également le lilas par « Zuckerblüem » (ce qui signifie « fleur de sucre »). Ce qui fut confirmé par Freddy Staath qui précisa que cette dénomination avait toujours cours dans la région de Bouxwiller.
Paulette Martz de Marienthal ajouta que sa grand-mère appelait aussi le lilas « Zuckerblüem » .
Joseph Antoine Raphaël précisa sur ma page Facebook qu’en grec le lilas se disait « Paschalia », ce qui signifie « Pâques », sans doute parce que cette fleur s’épanouit en Grèce autour de Pâques.
Un autre internaute précisa qu’en provençal on appelait le lilas « plumachié ».
Belle saison du lilas à vous !