La tarte flambée en 1 minute et 30 secondes

Pour visionner, cliquez sur ce lien de INA.fr

Lorsque j’ai proposé en 1977 une émission de 13 minutes consacrée à la tarte flambée dite Flàmmeküeche, celle-ci fut encore tournée en film et réalisée par Olga Poliakoff.

Olga Poliakoff en fit aussi aussi une version courte d’1 minute et 30 secondes que vous verrez par ce lien de INA.fr et qui a bénéficié d’un million de vues.

émission tarte flambée
Sur le générique de cette courte émission : Angèle Brévi, de Weitbruch, qui n’est plus en vie

La tarte flambée , capture d’écran du générique de l’émission diffusée en 1977 sur Fr3 Alsace, réalisation Olga Poliakoff

A cette époque-là, et depuis une quinzaine d’année, la tarte flambée commençait par avoir grand succès dans les restaurants.

Auparavant elle ne se faisait que dans le cercle familial, dans les fermes dotées d’un four à pain, le jour de la cuisson du pain.

Car cette « pizza alsacienne », alsatian pizza, comme on la nomme à l’étranger, est faite avec une abaisse de pâte à pain, que l’on recouvre de fromage blanc, de crème, d’oignons et de lardons. Elle est enfournée dans un four à bois, près des braises. Les flammes viennent lécher son pourtour (d’où son nom trompeur de tarte « flambée » qui laisse supposer un flambage à l’alcool. )

La femme que l’on voit et entend expliquer la confection de la tarte flambée s’appelle Angèle Brevi de Weitbruch. Elle faisait encore la tarte de façon traditionnelle dans un vieux four à pain. L’homme qui parle en costume-cravates fut le patron du restaurant Bürestubel de Pfulgriesheim.

tarte flambee emission Poliakoff
Tarte flambée avant enfournage

En revoyant ce court sujet, j’ai aussi reconnu un des preneurs de son, Jean-Marie Rhin d’Altorf. Il travaillait à l’époque, aussi bien pour la radio que la télévision régionale (deux médias naturellement réunis en une famille place de Bordeaux), comme c’était le cas de tous les collaborateurs de l’époque avant qu’une scission ne soit opérée lorsque Radio France prit les radios régionales sous son giron.

Jean-Marie Rhin, comme tous ses collègues, fut contraint en 1983 d’opter pour la radio ou la télé. Il fit le choix de la radio (aujourd’hui nommée France Bleu) dont il devint responsable technique jusqu’à sa retraite en 1994. Il est mort en mai 2009.

Cela m’a émue de revoir son visage (à 1’37 ») car Jean-Marie Rhin m’avait accompagnée en 1979 à Castroville, au Texas. Nous en avons rapporté une vingtaine de reportages radio sur ce village qui parlait en alsacien alors que ses fondateurs avaient quitté l’Alsace au 19e siècle.

Vous pouvez lire un texte que j’ai écrit à ce sujet sous ce lien.



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