Les iris du jardin de ma mère séduisent le regard avec leur variété de teintes allant du mauve au violet en passant par le jaune, le rose et le pourpre. C’est pour sa variété de teintes que cette fleur porte le nom d’iris qui est celui de la déesse grecque de l’arc-en-ciel.
Mes iris sont mauves, ils ont plus de 60 ans, et c’est chaque année une joie de les voir refleurir sans peine. C’est une fleur facile et c’est pour cela aussi qu’elle est aimée.
Appelée « l’orchidée du pauvre », l’iris de jardin porte le nom d’iris barbu. Et en la fixant on peut apercevoir en elle des visages fantasmagoriques .
Cette fleur développe un délicat parfume poudré, proche de la violette. Son essence entre dans la composition de nombreux parfums. Ses rhizomes, réduit en poudre sont utilisés en cosmétique sous le nom de « poudre de riz ».
La période idéale de plantation ou de transplantation est étonnamment en plein été, au mois de juillet. J’en ai toutefois transplantés tardivement en novembre dernier : ils poussent mais fleuriront avec du retard car leur boutons sont juste en train de se former.
En alsacien, l’iris s’appelle Schwertlìlie (à ma façon rurale je prononce Schwartlìlie).
Le mot Schwert désigne le glaive, le sabre, la lame. Un mot bien guerrier pour une fleur aussi suave.