Anisbredle
pour 500 g
- 3 gros œufs entiers ou 4 petits (il faut 150 g d’œufs au total sans la coquille)
- 250 g de sucre
- 300 g de farine tamisée
- 1 cuillerée à soupe de grains d’anis (env. 25 à 30 g)
Le poids des œufs est important car le poids d’un œuf de poule varie de 53 g à 73 g.
Battez les œufs entiers et le sucre au fouet jusqu’à blanchiment de la masse. Comptez environ 10 minutes pour accéder au stade que l’on appelle le « ruban » (la masse doit tomber en ruban lorsqu’on la soulève le fouet). Si vous le faites à l’aide d’un batteur électrique, ne l’activez pas à grande vitesse car il faut éviter d’introduire trop d’air dans la préparation.
Ajoutez la cuillerée de grains d’anis.
Versez la farine doucement en mélangeant délicatement à l’aide d’une spatule.
Puis laissez reposer la pâte pendant 1 heure au minimum.
Dressez les Anisbredle à l’aide d’une poche à douille ronde sur une plaque beurrée et farinée (ou sur du papier cuisson, mais Jean-Marie préfère la cuisson en contact direct avec la tôle). Vous pouvez aussi utiliser une petite cuillère pour prélever de petites portions de pâte et les poser sur la plaque de cuisson
Laissez sécher, sans couvrir à température de la pièce toute une nuit. L’idéal est de les poser au haut de buffet de cuisine ou autre meuble (c’est en hauteur la température est la plus élevée).
Faites cuire à 180° th. 6 pendant 10 mn. A la sortie du four il doit y avoir un socle d’une couleur un peu dorée.
Les Anisbredle se dégustent avec un thé de Noël, un café ou un bon verre de vin d’Alsace moelleux.
Jean-Marie précise que dans le sud de l’Alsace, il arrive qu’on déguste ces petits fours avec un apéritif anisé de Franche-Comté qui s’appelle le Pontarlier. Les estomacs délicats apprécieront aussi une tisane au fenouil ou à l’anis en accompagnement.
Ces galettes se conservent durant trois mois dans une boîte en fer-blanc.